Ampoules à incandescence


Le seul intérêt de l'étude de lampes à incandescence est purement didactique : Ce sont des dipôles non linéaires.

A cause de leur rendement très faible (seulement 5 % de l'énergie consommée est transformée en énergie lumineuse) la vente de ces lampes est interdite pour l'éclairage domestique).
Nous comparons ici une lampe à filament de tungstène et une lampe à filament de carbone.
IL est possible de trouver des lampe à filament de carbone dans les collections de lycée. Elles étaient utilisées pour visualiser l'action d'un champ magnétique sur un courant. Ces ampoules datent des années 1960 et leur tension nominale d'utilisation était 110 V.
Il est encore possible de trouver ce type de lampes sur internet. Il existe également des imitations réalisées avec des LED

L'application trace les courbes V = f(I) et R = g(I) pour une lampe à filament de tungstène et pour une lampe à filament de carbone.
Il est possible de modéliser la loi de variation de la résistance avec la température par R = R0(1 + α.(T − T0) .
Dans le cas des métaux α est positif ce qui traduit un couplage entre la circulation des électrons et les chocs avec les noyaux du conducteur.
Pour les non métaux α est en négatif ce qui traduit en général une augmentation du nombre de porteurs avec la température.

Pour le tungstène α est de l'ordre de 4,4 .10−3.K−1 et pour le carbone on a : −0,6 .10−3.K−1 < α <−0,2 .10−3.K−1.