- La première étape est un blocage de la fonction alcool
sous forme d'éther de tétrahydropyranyl ; c'est en fait une AdE de H+
sur la double liaison du dihydropyrane suivie de l'addition d'alcool.
(Attention ! cette addition est régiosélective à cause de la présence
de l'atome d'oxygène avec ses doublets non liants !!) On obtient de
l'eau qui, en général, est éliminée par distillation azéotropique avec
le benzène.
- Le composé acétylénique (12.1) réagit avec le lithien
pour donner du butane et l'acétylure de lithium qui, étant un nucléophile,
réagit sur l'oxyde d'éthylène en donnant l'alcool primaire correspondant:
(12.2). Cet alcool est d'abord transformé en tosylate qui, traité par
NaI, devient l'iodure (12.3) (SN).
- Avec la triphénylphosphine, on forme l'iodure de phosphonium
(12.4) (SN) . Ce sel est partiellement hydrogéné et l'hydrogénation
catalytique conduit au produit (12.5) de stéréochimie Z.
- Une réaction de Wittig (AdN) conduit à l'ester diénique
(12.6). Le déblocage de la fonction alcool est exactement la réaction
inverse du blocage en présence cette fois d'un excès d'eau.
- La fonction alcool primaire est oxydée en aldéhyde pour
accéder à (12.8).
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