Les branches supérieures du pont sont formées par une résistance R1 = 2.P et par une résistance R2 = P. Les branches inférieures comportent deux condensateurs de capacités identiques C et deux résistances identiques R en série dans une et en parallèle dans l'autre.
Un couplage mécanique permet de faire varier ces deux résistances en conservant leur égalité.
Le circuit est alimenté par un générateur sinusoïdal de tension E = V.sin( ω. t ).
Entre A et B (diagonale du pont) on place un détecteur de tension (millivoltmètre ou oscilloscope).
En faisant le produit en croix des impédances, monter que lorsque le pont est à l'équilibre, c'est-à-dire quand VA - VB = 0, on a :
R.C.ω = 1.
Ce dispositif constitue donc un fréquencemètre mais il est peu sensible et peu précis (au mieux quelques %).
En modifiant la valeur de C, on peut changer la gamme de mesure. La précision optimale est obtenue quand les branches du pont ont des impédances voisines.
Les fréquencemètres numériques ont rendu cet appareil complètement obsolète.
Par contre Wien à montré en 1891 que les éléments de ce circuit pouvaient être utilisés dans la boucle de contre-réaction d'un oscillateur.
Le pont de Wien est toujours utilisé pour constituer des oscillateurs sinusoïdaux ayant un très faible taux de distorsion harmonique.
Utilisation :
Choisir une fréquence F = ω / 2.π en déplaçant le curseur bleu avec la souris.
Equilibrer le pont en ajustant la valeur de R avec le curseur rouge.
Vérifier la relation R.C.ω = 1.
Le programme simule un oscilloscope comme détecteur. Quand la tension entre A et B est inférieure à une valeur seuil, son gain vertical est multiplié par 10. Un point jaune s'allume alors sur l'écran.