Il s'agit d'une expérience de probabilité qui fournit une approximation du nombre π.
L'expérience consiste
à lancer un grand nombre de fois une aiguille sur un plan horizontal sur lequel sont tracés des traits parallèles équidistants de la longueur a de l'aiguille.
On fait le quotient du nombre de fois où l'aiguille tombe à cheval sur un trait (cas "favorable") par le nombre total de lancers. Quand le nombre de lancers augmente, ce quotient se rapproche du nombre 2/π.
L'une des extrémités M de l'aiguille MN est située sur la normale OH aux traits.
OM = y est la distance entre M et le trait le plus proche et θ est l'angle entre MN et la normale aux traits.
Par raison de symétrie, on peut supposer que 0 < y < a et que 0 < θ < π / 2.
Pour que l'aiguille coupe un trait, il faut que la longueur MH soit inférieure à a.cosθ.
La condition d'intersection est donc :
a.(1 − cosθ) < y < a. |