Une comète se compose de trois parties : le noyau, la chevelure et les queues. Le noyau et la chevelure constituent la tête de la comète.
Le noyau est corps solide de forme variable constitué de glaces et de matières météoritiques agglomérées. Ces glaces se subliment sous l’action du rayonnement solaire et donnent naissance à la chevelure, puis aux queues.
La chevelure, ou coma, est constituée d’atomes, de gaz et de poussières issus du noyau de la comète et libérés sous forme de jets de gaz. Le rayonnement ultraviolet solaire ionise les atomes et les molécules. La brillance de la chevelure est plus forte à proximité du noyau.
Une comète importante possède en général deux queues visibles :
Une queue constituée d’un plasma poussée par le vent solaire. Elle est rectiligne et se maintenant à l’opposé du Soleil.
Une queue plus large formée de poussières repoussées par la pression de radiation solaire, et incurvée dans le plan de l’orbite.
Leurs dimensions sont considérables : des longueurs de 30 à 80 millions de kilomètres ont été observées.
Orbites des comètes
La majorité des comètes connues ont une orbite elliptique, et gravitent autour du soleil. Ce sont des comètes périodiques.
On connaît quelques cas de comètes dont l’excentricité est supérieure à 1 (orbites hyperboliques).
La majorité des comètes périodiques connues ont une excentricité importante et des très longues périodes. Ce sont des astéroïdes de petites tailles et à chaque passage à proximité du Soleil elles perdent une partie notable de leur masse.
Utilisation
Avec les curseurs, il est possible de modifier le grand axe a de l'ellipse et l'excentricité e.
La période est déduite de la troisième loi de Kepler qui dit que : T2 / a3 = 4.π2 / G.M
(G = 6,67428.10 −11 constante de gravitation et M valeur du Soleil).
La période est exprimée en fonction de celle d'une planète dont le grand axe est 75 unités (arbitraires).
Pour décrire le mouvement de la comète sur son orbite, on utilise l'équation du temps de Kepler : t = T.(ψ − e.sin(ψ)) / 2.π.
(Ψ étant l'angle polaire)
Pour la queue, on fait l'hypothése que sa longueur
varie comme 1 / d2 (d étant la distance Soleil comète).