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Dans les oscilloscopes bicourbes, il n'y a en fait qu'un seul canon à électrons. Le même spot doit décrire les deux traces.
En mode alterné, le spot décrit alternativement la totalité de chaque trace. Le passage d'une trace à l'autre s'effectue lors du retour du spot.
Aux basses fréquences de balayage cela se traduit par un scintillement désagréable de l'image.
C'est pourquoi on a aussi la possibilité d'utiliser le mode choppé ou commuté. Dans ce mode, le spot décrit une petite fraction de la trace supérieure, puis une fraction de même durée de la trace inférieure...
L'observation est beaucoup plus agréable.
Pour la commande du commutateur assurant l'aiguillage des signaux vers l'amplificateur Y, on utilise volontairement un oscillateur peu stable pour éviter le phénomène de pointillés qui apparaît au début de la simulation. (dans celle-ci, la couleur du spot est modifiée lors des balayages successifs).
La fréquence du commutateur est suffisamment élevée pour que l'observateur ne voit pas les sauts du spot entre les deux traces. |