Les branches supérieures du pont sont formées par une résistance
R1 = 2.P et par une résistance R2 = P. Les branches inférieures
comportent deux condensateurs de capacités identiques C et deux résistances
identiques R en série dans une et en parallèle dans l'autre.
Un
couplage mécanique permet de faire varier ces deux résistances en conservant
leur égalité.
Le circuit est alimenté par un générateur sinusoïdal de tension
E = V.sin( w. t ).
Entre A et B (diagonale
du pont) on place un détecteur de tension (millivoltmètre ou oscilloscope).
En
faisant le produit en croix des impédances, monter que lorsque le pont est à
l'équilibre, c'est-à-dire quand VA - VB = 0, on a
R.C.w
= 1.
Ce dispositif constitue donc un fréquencemètre mais
il est peu sensible et peu précis (au mieux quelques %).
En modifiant la
valeur de C, on peut changer la gamme de mesure. La précision optimale est obtenue
quand les branches du pont ont des impédances voisines.
Les fréquencemètres
numériques ont rendu cet appareil complètement obsolète.
Par contre Wien
à montré en 1891 que les éléments de ce circuit pouvaient être utilisés dans
la boucle de contre-réaction d'un oscillateur.
Le pont de Wien est toujours
utilisé pour constituer des oscillateurs sinusoïdaux ayant un très faible taux
de distorsion harmonique.
Max WIEN (1866-1938) Physicien allemand.