Il existe plusieurs types de réducteur épicycloïdaux. Ils sont en général constitués
avec des engrenages mais on trouve aussi des dispositifs à friction. Les
nombres de dents des engrenages sont proportionnels aux rayons des pignons.
Le système étudié ici comporte
un planétaire immobile de rayon R1 (en noir), un planétaire de rayon R3 (en
bleu) qui tourne avec une vitesse angulaire wb, un
satellite de rayon R2 (en rouge) et un porte-satellite (en jaune). Le satellite
R2 tourne fou autour de l'axe rouge du porte-satellite.
Dans les systèmes réels il
y a en général 3 pignons satellites identiques dont les axes sont aux sommets
d'un triangle équilatéral. Cette disposition limite les efforts radiaux dans
les paliers des axes d'entrée et de sortie.
Fonctionnement :
L'arbre
d'entrée entraîne le pignon R3 dont les dents forcent le satellite R2 à tourner
dans la couronne R1.
Dans son mouvement, le satellite entraîne le porte-satellite
dont l'axe (en noir) constitue l'arbre de sortie.
L'arbre de sortie tourne dans le même
sens que l'arbre d'entrée avec une vitesse angulaire wj
inférieure à celle de l'arbre d'entrée.
En utilisant le fait que les pignons
roulent sans glisser et la loi de composition des vitesses, on montre que le
rapport des vitesses angulaires est R =
wj / wb = R3 / ( R1 +
R3 ).
Intérêt :
Le principal intérêt de ce système est que les axes
d'entrée et de sortie sont coaxiaux.
Il est possible de mettre en cascade
plusieurs réducteurs et de constituer des dispositifs très compacts.
Le
système étant reversible peut aussi servir de multiplicateur de vitesse.
Remarque
:
Chaque point d'un satellite décrit une épicycloïde
dans un repère lié au planétaire intérieur (en mouvement). Il décrit une
hypocycloïde dans un repère lié au planétaire
extérieur (couronne fixe).
Utilisation :
Une liste de choix permet la selection de diverses valeurs du rapport R3 / R1.